Jusqu’à ce que nos os pourrissent (骨が腐るまで)

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« Ecoute. Je sais à quel point tu souffres, mais même si on n’est pas tout blancs, ce sont les circonstances qui ont fait de nous des criminels ! Je ne veux pas que tu deviennes pourri jusqu’à la moelle ! »

Auteur : Yae Utsumi 

Année : 2016-2019

Editeur : Kazé Manga

Statut : 7 tomes (terminé)

Histoire : « L’été de leurs 11 ans, cinq amis d’enfance commettent un meurtre et enterrent le corps au fond d’une grotte. Depuis, ils se réunissent chaque année pour se remémorer leur crime et renouveler leur serment d’amitié. Cependant, l’année de leurs 16 ans, tout ne se passe pas comme prévu : le corps a disparu et un maître-chanteur menace de révéler leur secret. Peur et suspicion s’immiscent dans le groupe d’amis… »

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Jusqu’à ce que nos os pourrissent. Un titre qui donne directement le ton, n’est-ce pas ? 

A première vue ça peut faire penser à Souviens-toi l’été dernier, sauf qu’ici l’histoire est bien plus malsaine.

Cinq adolescents. Un cadavre. Un secret partagé. Alors qu’ils ont pour habitude de se réunir une fois par an à l’endroit où ils ont enterré le corps, la vie de ces cinq amis bascule le jour où le cadavre disparaît et qu’un individu anonyme les contacte pour leur révéler qu’il connait leur secret. 

Ce maître-chanteur va leur donner des instructions qu’ils devront suivre afin de ne pas être dénoncés. Les adolescents seront ainsi obligés de se soumettre et être amenés à commettre des choses abjectes. Certaines scènes sont vraiment sanglantes et macabres. On ne nous épargne rien. 

De fil en aiguille, on découvre le passé de chacun, qui est cette personne assassinée, pourquoi a-t-elle été tuée, quel était son lien avec les cinq ado …  Les personnages principaux ne nous laissent pas indifférent, ils ont su me toucher comme ils ont pu m’agacer parfois. 

Cette situation va indéniablement mettre à rude épreuve leur amitié. On se rend compte que chacun possède une face sombre. La relation entre les cinq amis est parfois complexe et à certains moments j’ai trouvé ça agaçant. Autre chose qui m’a rebutée, c’est quelques scènes que j’ai trouvé inutilement dérangeantes. C’est-à-dire que j’ai l’impression qu’elles étaient là uniquement parce que l’auteur s’est tapé un délire pervers et malsain qui n’a rien apporté de plus à l’histoire. Du fan service pervers, en gros.

En revanche j’aime beaucoup toute la psychologie qui en découle. Au début on se demande comment ils arrivent à rester de marbre face à ce drame, ce qui donne un aspect assez effrayant de nos protagonistes. Mais petit à petit, ils vont être rattrapés par toutes ces horreurs qui les poursuivent et ils vont commencé à sombrer.

Il y a des rebondissements, des révélations, des scènes terribles, une atmosphère sombre, mais également des moments touchants. Les dessins sont soignés et collent parfaitement avec l’ambiance. Malgré ses quelques défauts, ce manga m’a fait passer de bons moments de stress et de sueurs froides. Je vous le conseille si vous aimez le genre, mais attention aux âmes sensibles.Capture d’écran (205)20190126_180002

Amour sous la pluie (濡れねずみたちの恋)☔

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« Quand on est proche de la personne qu’on aime, pas juste de corps, mais aussi de cœur… c’est le sentiment le plus agréable au monde. »

Auteur : Rihara

Année : 2019

Edition : Hana collection

Statut : One-shot

Histoire : « Les apparences sont parfois trompeuses…
Naoki Yoshii, lycéen d’une nature joyeuse et ouverte, est amoureux de l’infirmier de son école, le beau et gentil Sakumi Urakawa. Il se satisfait parfaitement de passer du temps avec lui à l’infirmerie, jusqu’au jour où il reçoit un avertissement de la part de Yûji Sugao, un de ses camarades de classe : celui-ci lui conseille de rester à distance, car Sakumi ne pourra jamais le rendre heureux. Mais lorsque Naoki retourne une dernière fois à l’infirmerie, il découvre bien malgré lui la véritable nature de celui qu’il aime… »

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Au vu du résumé, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette histoire. C’est surtout la dernière phrase qui me faisait réfléchir, je m’attendais à tout et n’importe quoi.

Amoureux de son infirmier scolaire, Naoki entretient une relation ambigue avec lui. D’ailleurs il trouve toujours une excuse afin de se rendre à l’infirmerie juste pour le voir. Sakumi semble avoir tout pour plaire, mais Naoki va vite se rendre compte que l’homme qu’il aime n’est pas celui qu’il imagine… Un homme si beau et si gentil ne cacherait-il pas un être sadique ? De plus, un autre élève va entrer en jeu et ce sera un double bouleversement pour Naoki. 

Même si au début il me laissait de marbre, je me suis finalement attachée à Naoki, surtout lorsqu’il découvre le vrai visage de celui qu’il aime. Par la suite, Ryô, un nouvel élève ouvertement homosexuel, va se retrouver en quelque sorte mêlé à ce trio infernal. J’ai vraiment aimé Ryo que j’ai trouvé adorable.

On suit tout ce petit monde sous fond de drame, amour, déception… L’histoire est découpée en deux parties, et on fini par en découvrir davantage sur Sakumi et son traumatisme qui l’a rendu aussi cruel, mais malgré tout je n’ai pas réussi à l’apprécier.  J’ai nettement préféré la deuxième partie grâce à l’apparition de Ryo qui va apporter une touche de légèreté à l’histoire. 

Ce n’est pas le yaoi du siècle mais j’ai tout de même apprécié. Quand la première scène de sexe est arrivée j’ai eu peur de tomber dans une histoire plate et sans fond uniquement basée sur le sexe, mais au final j’ai été plutôt agréablement surprise. Même si le concept en lui-même est assez malsain (un infirmier scolaire qui a une relation avec un élève ça craint du boudin quand même), et bien j’ai fini par aimer la plupart des protagonistes et à espérer qu’ils aient une fin heureuse.

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« Avant, je pensais que Black Spring était comme le couloir de la mort. Maintenant, je vois davantage notre ville comme une cage. On a le droit de passer un doigt entre les barreaux de temps à autre, mais seulement pour montrer qu’on engraisse correctement. »

Auteur : Thomas Olde Heuvelt

Année : 2017

Edition : Le Livre de Poche

Nombre de pages : 550

Histoire : « Bienvenue à Black Spring, charmante petite ville de la Hudson Valley. Du moins en apparence : Black Spring est hantée par une sorcière, dont les yeux et la bouche sont cousus. Aveugle et réduite au silence, elle rôde dans les rues et entre chez les gens comme bon lui semble, restant parfois au chevet des enfants des nuits entières. Les habitants s’y sont tellement habitués qu’il leur arrive d’oublier sa présence. Ou la menace qu’elle représente. Car chacun sait ce qu’il leur arrivera s’ils la touchent ou écoutent ses chuchotements. Et si la vérité sort de son enceinte, la ville entière disparaîtra. Pour empêcher la malédiction de se propager, ses habitants ont développé des stratagèmes et des techniques de pointe. Mais un groupe d’adolescents décide de braver les règles et les interdits, et plonge Black Spring dans un atroce cauchemar… »

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En commençant ce livre, j’avais peur de tomber dans un gros cliché à cause de cette histoire de sorcière et de malédiction, mais j’ai été agréablement surprise !

Black Spring, une petite ville américaine tranquille où il fait bon vivre…. seulement en apparence. La ville est en réalité sous l’emprise d’une terrible malédiction : Katherine van Wyler, la sorcière de Black Spring exécutée il y a de nombreux siècles, hante le quotidien des habitants. Il ne s’agit pas d’une sorcière comme on se les représente : un nez crochu, des verrues, qui prépare des potions… Il ne s’agit pas non plus d’une simple légende ou d’une entité invisible. Katherine van Wyler est bien là, elle erre dans Black Spring et peut apparaître chez vous sans prévenir et repartir comme elle est venu. Son apparence est également assez terrifiante : corps putréfié, bouche et yeux cousus, chaînes attachées…

Même si Katherine leur inspire de la terreur, les habitants de Black Spring ont apprit à vivre avec, ils feignent de l’ignorer, à ne jamais la provoquer, ni la toucher. Et n’essayez même pas de fuir : si un habitant se tient éloigné de Black Spring trop longtemps, il sera atteint de pensées suicidaires et sera ainsi obligé de regagner la ville en urgence. Et c’est bien là la malédiction. Les habitants se retrouvent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, tous craignent de subir le courroux de la sorcière et ils doivent également la cacher aux yeux du monde. L’Hex a d’ailleurs été créer afin de garder l’existence de Katherine secrète. De plus, les habitants de Black Spring sont surveillés par des caméras placées un peu partout en ville, et c’est par ces dernières que certaines scènes seront décrites.

En bref, si tu vis à Black Spring, tu dois apprendre à vivre avec une sorcière que tu peux voir apparaître même chez toi, tu peux très difficilement avoir une relation, un travail ou des études à l’extérieur de la ville sous peine d’être assaillis par des pensées sombres, tes faits et gestes sont surveillés h24 par des caméras, et tout ça sans rechigner. Paye ta vie de rêve.

Et c’est là que les choses se gâtent. La bêtise de certains jeunes, lassés de vivre sous le joung de cette malédiction, va bousculer le quotidien de Black Spring en s’en prenant à la sorcière, et la ville va être plongée dans le pire cauchemar des habitants, dans ce qu’ils craignaient le plus. Des événements étranges et terrifiants vont alors avoir lieu.

On suit plusieurs personnages, tous avec une personnalité qui lui est propre et ils auront chacun un rôle à jouer. Même si Katherine van Wyler n’inspire clairement pas confiance à première vue, j’ai parfois eu pitié d’elle notamment lorsque l’auteur mentionne son passé terrible et lorsqu’elle se fait malmener par les adolescents. Ca permet de la rendre plus humaine, même si elle a la possibilité de tout détruire sur son passage si elle le souhaite. J’ai adoré la tournure des événements, j’ai retenu mon souffle lors de certains passages que j’ai trouvé terribles, la tension est présente et on apprends très vite que personne sera épargné par la colère de Katherine.

J’ai beaucoup aimé cette histoire originale, les pages ont défilées toutes seules, c’était vraiment addictif. Si vous aimez ce genre de lecture, je ne peux que vous conseiller ce livre.Capture d’écran (205)20190126_180002

Dompteur d’anges

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« Il s’observe un bref instant dans le miroir pour tenter de déceler la noirceur de son âme au travers de son regard sombre, pour lire des regrets dans le pli amer de sa bouche, pour découvrir les traces du remords éprouvé dans les rides de son front. Mais rien. Il ne voit rien d’autre que le même visage impénétrable que d’habitude. »

Auteur : Claire Favan

Année : 2017

Edition : Robert Laffont 

Nombre de pages : 437

Histoire : « On ne choisit pas sa famille. Encore moins celle de son ravisseur…
Condamné pour un meurtre qu’il n’a pas commis, Max Ender a été jeté en pâture à ses codétenus par ceux-là mêmes censés assurer l’ordre et la discipline au sein de la prison. Lorsqu’il est reconnu innocent et libéré, ce n’est plus le même homme. Il n’a désormais plus qu’une seule idée en tête : se venger de cette société qu’il hait par-dessus tout. Pour frapper ses bourreaux au cœur, il va enlever leurs enfants et, méthodiquement, au fil des ans, faire de ces petits anges des bêtes féroces avant de les envoyer punir ses tortionnaires à sa place. Tout se déroulera selon ses plans jusqu’à ce qu’une de ses créatures lui échappe et disparaisse dans la nature… »

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Max est un jeune homme qui aspire à une vie tranquille. Intéressé par le travail manuel il se fait rapidement embaucher pour des petits jobs dans sa ville. Un jour, alors qu’il venait de quitter son ami Kyle, 12 ans, l’enfant disparaît subitement. C’est Max qui retrouvera son corps, le garçon ayant été violé et tué. Max sera rapidement inculpé pour ce crime qu’il n’a pas commit et condamnée à perpétuité. Il vivra cinq ans d’enfer en prison, avec la complicité des gardiens il se fera violé et molesté par ses codétenus. Jusqu’au jour où on arrive à prouver son innocence et que Max retrouve sa liberté. Mais il est trop tard. Cette condamnation injuste et ces cinq d’enfer ont changé Max à tout jamais. Assoiffé de vengeance envers cette société, il va kidnapper les jeunes enfants de ses bourreaux et en faire ses « choses », il va les endurcir, changer leurs identités, leur faire un lavage de cerveau pour les retourner contre la société et en faire des tueurs.

Ils seront trois en tout, trois enfants destinés à être transformés en machine à tuer. J’ai eu du mal lors des passages où il « dresse » les enfants, surtout pour le premier, Cameron, qui m’a vraiment brisé le coeur. On se rend compte assez vite que les trois enfants sont très différents niveau caractère. Le plus grand Cameron se charge d’exécuter tout ce que Max lui demande, mais il est très intelligent et lucide. Le deuxième Randall est le plus violent, des trois gamins c’est lui qui prend un réel plaisir à tuer. Et le dernier Dylon, est le plus faible et le plus fragile. 

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce genre d’histoire, je ne savais pas toujours où Claire Favan voulait nous mener, mais plus j’avançais et plus j’étais surprise. Il y a des rebondissements, du suspense, d’action, mais aussi pas mal de scènes sanglantes où je grimaçais parfois. Je suis passée par tous les états possibles : révoltée, émue, rebutée, stressée… J’ai lu le livre en une journée, je n’arrivais plus à décrocher, c’est pour dire combien j’ai adoré ! 

Les personnages sont très bien façonnés, surtout Cameron dont j’ai adoré découvrir le personnage et voir son évolution. Le récit nous captive et reste dynamique, je ne me suis pas ennuyée un instant. Je suis juste un peu déçue de la fin, j’ai l’impression que l’auteure a voulu boucler tout ça assez vite et que ça a été bâclé, surtout la confrontation finale. C’est dommage, mais cela reste un excellent thriller addictif qui m’a fait passer un super moment !

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« Elle jetait de temps à autre un regard en direction des phoques; ils changeaient légèrement de position, sans pour autant cesser de la fixer. Ils étaient trop loin pour qu’elle les distingue nettement, mais elle se rappela avoir entendu quelque part que les phoques avaient des yeux d’homme. »

Auteur : Yrsa Sigurdardottir 

Année : 2010

Edition : France Loisirs

Nombre de pages : 473

Histoire : « Trois amis s’embarquent dans une drôle d’aventure : retaper en plein hiver une maison abandonnée dans un village désert de la région des fjords, à l’ouest de l’Islande, pour la transformer en gîte estival. Chacun a des motivations très différentes pour s’imposer ce défi : Gardar y voit une chance de s’extraire de la spirale des dettes et de regagner l’admiration de sa femme, Katrin, qui l’accompagne par pure solidarité conjugale. Leur amie Lif les suit parce qu’elle y voit une chance de faire le deuil de son propre mari, récemment décédé. Tous trois ont une chose en commun : ils s’attendaient à être seuls.
De l’autre côté du fjord, la police fait appel à Freyr, un psychiatre brisé par la disparition mystérieuse de son fils, trois ans auparavant, pour éclaircir les circonstances troubles du suicide d’une vieille femme. Il ne s’attendait pas à ce que cette enquête le ramène à son drame personnel.

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En compagnie de leur amie Lif, Katrin décide de suivre son mari à retaper une vieille maison à Hesteyri, un village abandonné à l’ouest de l’Islande. Se retrouver dans un lieu abandonné en plein hiver dans la nature du fjord et sans moyen de communication ne l’enchante guère, mais elle n’a pas le coeur à briser le projet de son mari qui tend à régler leurs dettes. Mais très vite, les trois amis sont comme harcelés par quelqu’un, ou quelque chose… Ils apprennent également qu’un événement terrible s’est produit à cet endroit, des années plus tôt. Pendant ce temps, Freyr enquête sur la mort d’une vieille femme qui semble concernée par la disparition de son propre fils.

Les chapitres s’alternent du point du vue des trois amis à Hesteyri au psychiatre Freyr. Le soucis avec ce style là, c’est qu’il y a toujours un point de vue que je préfère plus que l’autre. Pendant un moment j’avais nettement préféré celui de nos personnages coincés sur Hesteyri. J’ai mis plus de temps à m’intéresser à Freyr et à son histoire.

Sur Hesteyri, l’auteure a misé sur l’ambiance de ce village abandonné, en plein hiver et perdu au milieu de nul part. On a même parfois l’impression que les éléments se déchaînent contre nos personnages. L’ambiance est sombre et oppressante. Katrin est la première à sentir que quelque chose n’est pas normal dans ce village, et très vite ils vont être confrontés à des choses terrifiantes. Frey lui-même sera témoin de phénomènes étranges, bien qu’il se trouve de l’autre côté du fjord et que son histoire ne semble avoir aucun lien avec Katrin et les autres. 

Lors de certains passages à Hesteryri je retenais mon souffle tant j’étais sous tension, certains événements m’ont vraiment donné des frissons. Je me disais même que si j’étais à la place des protagonistes, je ferais un arrêt cardiaque direct ! La santé mentale et physique de nos personnages est mise à rude épreuve. De plus, le fait de se retrouver dans un lieu abandonné où on ne peut y accéder qu’en mer, sans électricité, sans chauffage et sans communication possible ajoute une angoisse supplémentaire. On comprends que s’il leur arrivait quelque chose, ils n’auraient que leurs yeux pour pleurer.

L’intrigue est bien ficelée, l’histoire est palpitante et même si pendant longtemps on se demande ce qui relie tous ces personnages et ces affaires, le lien se fait petit à petit.

Néanmoins, en refermant le livre je suis restée avec des questions sans réponses concernant le destin de certains personnages et les phénomènes sur Hesteyri. Même si le fait de ne pas savoir ajoute un effet encore plus troublant et que ça nous invite à créer nos propres théories, j’aurais aimé en connaître davantage, je n’aime pas rester dans le flou comme ça et c’est ce qui m’a fait retirer des points à ce livre.

Mais malgré cela ça reste une bonne lecture, un thriller comme je les aime avec une touche de surnaturel.

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